NĂ©e Ă Paris en 1998, Angel Fux a grandi en Suisse et rĂ©side dĂ©sormais dans le canton de Vaud. Cette photographe et rĂ©alisatrice d’origine franco-suĂ©doise s’est spĂ©cialisĂ©e dans les paysages nocturnes de haute montagne, mĂŞlant photographie de paysage, astrophotographie et compositions numĂ©riques. Depuis l’adolescence, elle dĂ©veloppe une pratique exigeante, fondĂ©e sur l’immersion et le temps long: des mois de prĂ©paration pour une image, des marches solitaires, des bivouacs dans des zones reculĂ©es et des nuits entières passĂ©es Ă observer les lumières invisibles de la nuit alpine. Si les Alpes suisses constituent son terrain de jeu favori, Angel Fux affectionne Ă©galement les Andes pĂ©ruviennes, le Cercle polaire norvĂ©gien ainsi que les Dolomites. Ă€ travers ses images qui lui ont permis de remporter de nombreux prix, elle nous fait rĂ©flĂ©chir Ă l’Ă©phĂ©mère et Ă la fragilitĂ© de ces paysages grandioses. En cette AnnĂ©e internationale de la prĂ©servation des glaciers, son Ĺ“uvre agit comme une veilleuse poĂ©tique qui nous rappelle leur effacement silencieux mais inexorable.
NĂ©e Ă Mexico, Cristina Mittermeier s’est formĂ©e Ă la biologie marine Ă Monterrey avant d’étudier la photographie Ă Washington. Elle fait très tĂ´t le choix de conjuguer l’art et la science pour sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux. Son travail explore les liens entre les peuples autochtones et les ocĂ©ans menacĂ©s. AccĂ©dant Ă des rĂ©gions isolĂ©es en bateau, elle capture la beautĂ© et la fragilitĂ© du monde marin en privilĂ©giant les Ă©clairages naturels. Ses reportages, qui paraissent dans la presse internationale, visent Ă replacer l’homme au cĹ“ur d’une nature toujours plus menacĂ©e qu’il reste encore possible de protĂ©ger: «Je rejette avec force l’apathie, le cynisme et la peur, et, avec tĂ©nacitĂ© et dĂ©termination, je choisis la bienveillance et l’espoir.» Les images de ce portfolio sont issues du bien nommĂ© projet Hope. Cette odyssĂ©e photographique cĂ©lèbre la beautĂ© de la biodiversitĂ© de notre planète et la sagesse de ceux qui vivent en harmonie avec elle, nous montrant ainsi la voie Ă suivre. L’ensemble a fait l’objet d’une publication aux Ă©ditions Hemeria.
Le photographe documentaire indĂ©pendant Lucien MignĂ© est basĂ© Ă Marseille. Après plusieurs annĂ©es de voyages Ă travers le monde pendant lesquelles il a aiguisĂ© son Ĺ“il de photographe, il a entrepris des Ă©tudes de cinĂ©ma et rĂ©alisĂ© plusieurs courts-mĂ©trages. Il s’est ensuite tournĂ© vers la photographie dans la continuitĂ© de son approche de cinĂ©aste consistant Ă raconter des histoires avec des images. Grâce Ă une approche immersive et plus lente du journalisme, il produit des rĂ©cits complets qui mettent en lumière et analysent divers enjeux sociaux, Ă©conomiques, politiques et environnementaux. Du quotidien des travailleurs marocains Ă la pĂ©nurie d’eau au Liban, en passant par les dĂ©fis posĂ©s par le changement climatique en Éthiopie, son travail explore les mĂ©canismes humains qui façonnent le monde actuel. Il a travaillĂ© rĂ©cemment au Bangladesh, oĂą il s’est intĂ©ressĂ© Ă un des derniers cirques encore en activitĂ© (voir Animan No 242), ainsi qu’au Cameroun. Ses reportages sont publiĂ©s rĂ©gulièrement dans la presse française et internationale.
OrganisĂ© par le Natural History Museum de Londres, le concours Wildlife Photographer of the Year est une rĂ©fĂ©rence mondiale en photographie animalière depuis 1965. Pour son 60e anniversaire en 2024, celui-ci a enregistrĂ© 59’228 participations venues de 117 pays, un score tĂ©moignant de son rayonnement international. Le Grand Prix a Ă©tĂ© attribuĂ© au photographe canadien Shane Gross pour son clichĂ© saisissant reprĂ©sentant un ballet de tĂŞtards dans un lac près d’Ottawa, qui rĂ©vèle Ă la fois la richesse et la fragilitĂ© de la vie aquatique. Au-delĂ de la dimension photographique, le concours joue un rĂ´le important dans la sensibilisation Ă la protection des Ă©cosystèmes et Ă la prĂ©servation de la biodiversitĂ© mondiale. Les images primĂ©es, dont nous vous dĂ©voilons un aperçu dans ce portfolio, seront exposĂ©es au Natural History Museum de Londres jusqu’en juin 2025.Â
Thierry Vezon s’est fait un nom dans le monde de la photographie nature grâce à son approche poétique et sensible des grands espaces sauvages. Depuis plus de quinze ans, cet autodidacte arpente des territoires reculés aux quatre coins du globe. Son amour pour les régions froides l’a régulièrement conduit en Arctique, où il a notamment photographié les fjords de Norvège, les glaciers du Groenland ou encore les vastes étendues de l’Islande. Il explore également la Camargue, sa région natale, capturant le ballet des flamants roses et celui des chevaux sauvages, ainsi que les grands espaces des Highlands en Écosse et les forêts mystiques de la Slovénie. Fasciné par la lumière et la quiétude de ces lieux isolés, Vezon immortalise aussi la faune qui peuple ces environnements, toujours dans une quête d’émotions et de respect pour la nature.
Le collectif russe AirPano est renommé pour ses images aériennes spectaculaires qui capturent la beauté des villes et des sites naturels à travers le monde. Fondé par un groupe de photographes et vidéastes passionnés, ses membres utilisent des drones et des hélicoptères pour réaliser des vues panoramiques à 360 degrés, offrant une perspective unique sur des lieux emblématiques.
Le travail d’AirPano va au-delĂ des clichĂ©s habituels du genre en proposant une exploration visuelle immersive qui transporte le spectateur au coeur des paysages. Des rues de New York aux jardins de Peterhof, en Russie, chaque image rĂ©vèle la grandeur de la nature et de l’architecture des villes sous un angle aussi insolite qu’impressionnant.
LancĂ© en 2018 par Capture the Atlas, une agence photo proposant des cours ainsi que des voyages orientĂ©s sur l’astrophotographie et l’aventure, le concours Milky Way Photographer of the Year met en lumière les meilleures prises de vues nocturnes du monde entier, capturant la beautĂ© du ciel Ă©toilĂ©. Il offre une plateforme pour rĂ©vĂ©ler des talents Ă©mergents et partager des images Ă©poustouflantes de la galaxie. Les particularitĂ©s du concours incluent une forte emphase sur la crĂ©ativitĂ© et la technicitĂ©, avec des soumissions Ă©valuĂ©es sur la composition, l’originalitĂ© et la maĂ®trise technique. Le Milky Way Photographer of the Year a Ă©galement pour but de sensibiliser le grand public au problème de la pollution lumineuse et Ă la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les sites naturels en mĂŞme temps que notre ciel nocturne.
Le concours Underwater Photographer of the Year a récemment dévoilé les lauréats de son édition 2024. Depuis 1965, cette compétition britannique, qui met en lumière la vie des océans et celle de ses habitants, s’est imposée comme une référence mondiale de la photographie sous-marine. Le jury, qui réunit plusieurs experts de cette discipline particulièrement exigeante, a examiné des milliers de candidatures. Le Suédois Alex Dawson a été déclaré grand vainqueur de cette édition avec «Whale Bones», un cliché évocateur montrant un squelette de rorqual au large du Groenland. Si l’espèce y est chassée pour être consommée, les restes de chaque baleine sont systématiquement remis à la mer par les communautés locales qui lui rendent ainsi un dernier hommage.
Située dans le Nord de l’Argentine, près de la frontière avec le Chili, la Puna est l’une des régions les plus arides, désolées mais aussi fascinantes du monde. La photographe tessinoise Alessandra Meniconzi y a fait récemment un voyage pour tenter de saisir, au travers de ses images spectaculaires, la façon dont la géologie, l’intense activité volcanique, le vent ou encore les températures extrêmes ont façonné cet environnement unique. Les immenses étendues de sel et les champs sombres de roche volcanique offrent des contrastes saisissants, encadrés par les Andes qui s’étendent en toile de fond.
Né dans une petite ville non loin de Moscou, Daniel Kordan a toujours aimé arpenter la nature préservée de sa région, constellée de lacs et de forêts. Durant six ans, il a fréquenté une école d’art qui lui a permis de se familiariser avec toutes les techniques de la peinture, ce qui a élargi sa compréhension des compositions et de l’harmonie dans les palettes de couleurs.